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Un temps d’arrêt pour se rapprocher de Dieu !

Marjorie Poliquin

vendredi 7 mars 2025

Photo iStock
Mercredi matin à 9h, j’ai couru à l’église pour la messe du Mercredi des Cendres. C’est la première fois que je m’empresse un matin, pluvieux ; car je suis réellement motivée à recevoir l’imposition des Cendres! Ce n’était vraiment pas dans mes habitudes. Mais, que s’est-il passé avec moi ?! 
En fait, avec les années, j’ai finalement compris que le Carême est une période pour se rapprocher de Dieu.  Et lorsqu’on se sent près de Dieu, tout notre être va mieux !  Personnellement, lorsque je jeûne, ici je ne parle pas de l’absence totale de nourriture ; mais plutôt de manger intentionnellement (on reviendra sur ce point), je me sens non seulement mieux physiquement mais aussi mentalement, psychologiquement et spirituellement. Les périodes où je me suis sentie le mieux dans tout mon être, sont les périodes durant lesquelles j’ai jeûné. Je vous encourage fortement à l’essayer !
Jeûner ça peut être différent pour chaque personne, on n’a pas besoin de faire la même chose que l’autre pour en vivre les bénéfices.  À moins que vous préfériez des instructions très précises pour vous aider à jeûner, ça s’est aussi possible, mais ce n’est pas obligatoire aux yeux de Dieu. Ce qui est important dans le jeûne c’est la notion de sacrifice, mais ne vous arrêtez pas à ce mot. Ici le sacrifice est en fait à votre bénéfice ! Il l’est tout autant pour votre entourage, votre famille, vos ami.es, etc.
Pendant le jeûne on met de côté la notion de manger pour le plaisir de manger. On mange surtout pour maintenir son corps en bonne santé, avoir de l’énergie, pouvoir faire nos activités. On mange afin que notre corps puisse nous servir et par le fait même servir Dieu. Comme a dit saint Ignace de Loyola, un saint qui promouvait la tempérance et l’ordre dans l’appétit : « Vaut mieux éviter les repas délicieux ou les manger qu’en toute petite quantité, et manger surtout des repas normaux, communs (donc pas trop délicieux). » Ainsi, il sera plus facile de contrôler son appétit et de manger seulement ce dont notre corps à réellement besoin. 
Vous savez ce que vous adorez, ce que vous aimez beaucoup manger, vous connaissez vos faiblesses, ce dont vous ne pouvez pas vous passer. C’est là où il faut trancher ou minimiser.  
Par exemple, je reviens à ce qui s’est passé ce matin, je ne savais pas trop quoi manger pour cette entrée en Carême. Normalement j’adore les toasts avec du beurre d’amande et des morceaux de banane par-dessus. J’aurais pu manger cela mais comme j’adore ça, ce n’est pas un sacrifice. Alors j’ai choisi de me faire un smoothie avec des bananes, du yaourt, du beurre d’amande, des fruits et des graines de toutes sortes. Oui, il y a des ingrédients que j'aime à mon mélange, mais pour moi ce n’est pas aussi délicieux que sur des rôties ! Donc pour moi c’est un sacrifice.
Il faut aller à son rythme et avec le temps, on s’habitue et ça va de mieux en mieux. Le 1er jour est souvent le plus difficile. Il faut aussi prier.  La prière va nous aider dans tout, et surtout avec le jeûne. 
Nous sommes encouragé.es à pratiquer trois actes pendant le Carême : la prière, le jeûne et le service. Le service et/ou la charité, ça peut vouloir dire donner de son temps, appeler un membre de la famille pour prendre des nouvelles, prendre part à une activité en tant que bénévole, etc. On prie et on demande à Dieu de nous guider dans nos actes de service. Nous ne sommes pas nécessairement appelés à tout faire et à accepter tout ce qui se présente à nous. C’est pourquoi la prière et le jeûne sont aussi nécessaires. Ils nous aident à discerner et à obéir en cas de besoin.
Mercredi matin à l’église où j’étais, c’était plein à craquer ! Il n’y avait plus de places dans le stationnement, j’ai dû stationner mon auto à l’épicerie d’à côté. Cela en dit beaucoup. C’est comme s’il y avait une soif, une soif pour plus, plus de quoi au juste ? Soif de Dieu, assurément, plus de foi, probablement ! Mais sûrement aussi plus d’espérance. Moi j’étais là car je veux marcher avec Dieu au quotidien, je veux mieux le discerner quand il me guide. Car c’est une chose de prier, mais écouter, en est une autre !
Le but des sacrifices c’est pour faire de la place à Dieu dans notre vie. Et selon moi, faire de la place à Dieu, c’est tout à notre bénéfice.
 


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Catégories: Carême et Pâques

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