«Seigneur Jésus, aide-nous à voir dans Ta Croix toutes les croix du monde :la croix des personnes affamées de pain et d’amour ; la croix des personnes seules et abandonnés, même par leurs propres enfants et parents ; la croix des personnes assoiffées de justice et de paix ; la croix des personnes qui n’ont pas le réconfort de la foi ; la croix des personnes âgées qui se courbent sous le poids des années et de la solitude ; la croix des migrants qui trouvent les portes fermées à cause de la peur et des cœurs blindés par les calculs politiques ; la croix des petits, blessés dans leur innocence et dans leur pureté ; la croix de l’humanité qui erre dans l’obscurité de l’incertitude et de la culture du momentané, la croix des familles divisée par la trahison, par les séductions du malin ou par la légèreté homicide et par l’égoïsme ; la croix des consacrés qui cherchent infatigablement à porter Ta lumière dans le monde et qui se sentent rejetés, tournés en dérision et humiliés ; la croix des consacrés qui, chemin faisant, ont oublié leur premier amour ; la croix de tes enfants qui, en croyant en Toi et cherchant à vivre selon Ta parole, se trouvent marginalisés et écartés même par leurs proches et par leurs contemporains ; la croix de nos faiblesses, de nos hypocrisies, de nos trahisons, de nos péchés et nos nombreuses promesses non-tenues ; la croix de Ton Église qui, fidèle à Ton Évangile, a du mal à apporter Ton amour même parmi les baptisés eux-mêmes ; la croix de l’Église, Ton épouse, qui se sent assaillie continuellement de l’intérieur et de l’extérieur ; la croix de notre maison commune qui dépérit sérieusement sous nos yeux égoïstes et asséchés par l’avidité et par le pouvoir.Seigneur Jésus, ravive en nous l’espérance de la résurrection et de Ta victoire définitive contre tout mal et toute mort. Amen !»
L'image initiale que l'Évangile nous offre en ce dimanche peut aussi bien représenter l'état d'esprit de chacun de nous, de l'Église et du monde entier. Le Pasteur que le Seigneur a donné à son peuple, le pape François, a terminé sa vie terrestre et nous a quittés.
Sur cette majestueuse place Saint-Pierre, où le pape François a célébré tant de fois l’Eucharistie et présidé de grandes rencontres au cours de ces 12 années, nous sommes rassemblés en prière autour de sa dépouille mortelle, le cœur triste, mais soutenus par les certitudes de la foi, qui nous assure que l’existence humaine ne s’achève pas dans la tombe, mais dans la maison du Père, dans une vie de bonheur qui ne connaîtra pas de crépuscule.
« C'est ainsi que le nom est venu dans mon cœur : François d'Assise. Pour moi, il est l'homme de la pauvreté, l'homme de la paix, l'homme qui aime et protège la création. » (Discours aux représentants des médias, 16 mars 2013)
Après avoir médité sur les rencontres de Jésus avec certains personnages de l'Évangile, je voudrais m'arrêter, à partir de cette catéchèse, sur quelques paraboles. Comme nous le savons, ce sont des histoires qui reprennent des images et des situations de la réalité quotidienne.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur une autre rencontre de Jésus relatée dans les Évangiles. Cette fois-ci, la personne rencontrée n'a pas de nom. L'évangéliste Marc la présente simplement comme « un homme » (10,17).