Très Saint Père, Au terme de cette célébration eucharistique et avant de recevoir votre bénédiction apostolique, permettez-moi, en mon nom personnel et au nom des fidèles du Québec et du Canada, de vous remercier du fond du cœur pour le grand cadeau que vous nous avez fait de deux nouveaux saints : Saint François de Laval et Sainte Marie de l’Incarnation. J’ai accompagné un groupe de pèlerins en France, sur les pas de ces deux géants de la foi et de la vie missionnaire. Notre pèlerinage s’est poursuivi jusqu’à Rome pour être avec vous, le Successeur de Pierre, pour vous redire notre communion profonde et notre désir de répondre à l’appel missionnaire pour évangéliser le monde de notre temps. Merci, Très Saint Père, de nous avoir donné ces modèles de sainteté et de vie apostolique. La vie de Saint François de Laval et de Sainte Marie de l’Incarnation nous parle beaucoup aujourd’hui et nous invite à imiter leur courage, leur persévérance ainsi que leur zèle apostolique. Comme eux, nous voulons être tout abandonné à Dieu, dans la confiance, et engagés sur les chemins de la mission pour que nos frères et sœurs humains rencontrent Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie; Jésus Christ. Notre pèlerinage ne se termine pas ici à Rome. Nous le poursuivrons, avec l’aide de Dieu, chez-nous, au Québec, et partout où le Seigneur aura besoin de nous. Nous désirons être encore davantage des disciples-missionnaires au cœur du monde. Avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et Sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. Merci, Très Saint Père, de nous avoir accueilli aujourd’hui. Daignez bénir nos familles, nos communautés chrétiennes, nos diocèses et notre pays. Nous prions beaucoup pour vous et pour votre mission.
L'image initiale que l'Évangile nous offre en ce dimanche peut aussi bien représenter l'état d'esprit de chacun de nous, de l'Église et du monde entier. Le Pasteur que le Seigneur a donné à son peuple, le pape François, a terminé sa vie terrestre et nous a quittés.
Sur cette majestueuse place Saint-Pierre, où le pape François a célébré tant de fois l’Eucharistie et présidé de grandes rencontres au cours de ces 12 années, nous sommes rassemblés en prière autour de sa dépouille mortelle, le cœur triste, mais soutenus par les certitudes de la foi, qui nous assure que l’existence humaine ne s’achève pas dans la tombe, mais dans la maison du Père, dans une vie de bonheur qui ne connaîtra pas de crépuscule.
« C'est ainsi que le nom est venu dans mon cœur : François d'Assise. Pour moi, il est l'homme de la pauvreté, l'homme de la paix, l'homme qui aime et protège la création. » (Discours aux représentants des médias, 16 mars 2013)
Après avoir médité sur les rencontres de Jésus avec certains personnages de l'Évangile, je voudrais m'arrêter, à partir de cette catéchèse, sur quelques paraboles. Comme nous le savons, ce sont des histoires qui reprennent des images et des situations de la réalité quotidienne.
Aujourd'hui, nous nous penchons sur une autre rencontre de Jésus relatée dans les Évangiles. Cette fois-ci, la personne rencontrée n'a pas de nom. L'évangéliste Marc la présente simplement comme « un homme » (10,17).