Ambrosio : C’est la première fois que je mène une entrevue avec un diplomate étranger qui a déjà été pèlerin aux JMJ. Vous êtes déjà allé aux JMJ, parlez-nous de votre expérience… Bosacki : C’était en 1991. J’avais 21 ans à l’époque. C’était à Czestochowa en Pologne donc je n’ai pas été obligé de voyager bien loin. Ma ville natale, Poznań, était à environ 250 km de Czestochowa. Ce n’était pas un très long voyage mais [ces JMJ] étaient (présidées) par le pape Jean-Paul II, un héro de ma jeunesse. C’était une expérience incroyable – spirituelle – où l’on rencontrait des gens de différents pays, cultures, races… au total, près de 2 millions étaient rassemblées. C’était aussi un moment très spécial car deux ans plus tôt, les polonais ont été témoins de la chute du communisme dans leur pays. [Les JMJ] étaient donc l’un des premiers événements majeurs à prendre place en Pologne démocratique.Quelle est la signification des Journée mondiale de la jeunesse à Cracovie, par rapport aux JMJ à Czestochowa, pour la Pologne? C’est difficile de les comparer. Ce sont deux époques différentes, générations différentes, des Papes différents !… Oui, bien différent ! … Et même un lieu différent, comme vous l’avez mentionné. Mais je crois que ceux qui s’y rendront vont goûter le même accueil et la même chaleur du peuple polonais surtout les pèlerins qui resteront avec des familles polonaises… C’est important de découvrir d’autres cultures – bien sûr, la culture polonaise n’est pas si différente de la culture canadienne. Ne vous attendez pas à un choc culturel même s’il y a des différences. La Pologne est différente. La Pologne vient de célébrer 1050 ans d’histoire, depuis son baptême, et de son histoire en tant qu’État. Tandis que le Canada célébrera 150 ans l’année prochaine. L’impact d’une histoire et d’une culture ancienne – au niveau de l’architecture, de la musique, par exemple – est plus significative que celui des nouveaux pays comme le Canada. Je crois que vous aimerez [la Pologne]! Le contexte mondial actuel est bien différent de celui que vous avez connu pendant les JMJ auxquelles vous avez participé ou auxquelles moi aussi j’ai participé... Certains parents de pèlerins, qui suivront le rassemblement, se soucient de la sécurité des jeunes – des centaines de milliers de jeunes. Que pouvez-vous dire à ces parents, qui laissent leur enfant partir en Pologne, pour les rassurer? Je peux vous dire que les services de sécurité polonais, en collaboration avec d’autres services de sécurité étrangers, travaillent au meilleur de leurs habiletés pour assurer la sécurité à Cracovie et ailleurs dans le pays, partout où ces milliers de jeunes seront rassemblés. On s’attend à près d’1.5 millions, et peut-être même 2 millions, de pèlerins du monde entier. Nous avons aussi examiné minutieusement ceux qui ont soumis leur application, pour nos services consulaires, ici à Toronto et à Ottawa. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour que ces grandes journées à la fin de juillet puissent se dérouler avec aisance et en toute sécurité.
Dans le cadre du Jubilé 2025, et lors de l'audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi le cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance ». Il a réfléchi au Magnificat, le chant de louange de la Vierge Marie après avoir été accueillie par sa cousine Élisabeth.
Lors de l'audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi ce cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance », dans le cadre du Jubilé 2025. Réfléchissant à la vision donnée à saint Joseph dans l'Évangile de Matthieu, il a déclaré : « Il rêve du miracle que Dieu accomplit dans la vie de Marie, et aussi du miracle qu'il opère dans sa propre vie : assumer une paternité capable de garder, de protéger et de transmettre un héritage matériel et spirituel ».
Lors de l'audience générale de mercredi, le pape François a poursuivi ce cycle de catéchèse sur « Jésus-Christ notre espérance », dans le cadre du Jubilé 2025.
Dans sa catéchèse hebdomadaire, le pape François s'est penché sur les fruits de l'Esprit. En commençant par la joie, il a déclaré que « non seulement elle n'est pas soumise à l'usure inévitable du temps, mais elle se multiplie lorsqu'elle est partagée avec d'autres ! La vraie joie se partage avec les autres, elle se répand même ».
Dans sa catéchèse hebdomadaire, le pape François a rappelé comment l'Esprit Saint a donné à la Vierge Marie le pouvoir de devenir la Mère de Dieu. Il a déclaré que « Marie, en tant que premier disciple et figure de l'Église, est ... une lettre écrite avec l'Esprit du Dieu vivant », de sorte qu'elle peut être « la mère qui nous conduit par la main vers Jésus ».