Je m'appelle Rand Mittri. J'ai 26 ans et je viens d'Alep, en Syrie. Comme vous le savez peut-être, notre ville a été détruite, ruinée et brisée. Le sens de notre vie a été anéanti. Nous sommes la ville oubliée.Cela peut être difficile pour une grande partie d'entre vous de comprendre l'étendue de ce qui se passe maintenant dans mon pays bien-aimé, en Syrie. Il va m'être très difficile de vous donner une image de la vie pleine de douleur en quelques phrases, mais je vais partager avec vous quelques aspects de notre réalité.Chaque jour, nous vivons entourés de la mort. Mais comme vous, le matin, nous fermons la porte quand nous allons au travail ou à l'école. C'est à ce moment que nous sommes pris par la peur de ne pas pouvoir rentrer pour retrouver nos maisons et nos familles. Peut-être serons- nous tués ce jour. Peut-être nos familles ne seront plus en vie. C'est un sentiment dur et douloureux de savoir que tu es entouré de la mort et de la tuerie, et qu'il n'y a pas de possibilité de s’enfuir : il n'y a personne pour t'aider.Est-il possible que ce soit la fin et que nous soyons nés pour mourir en souffrance ? Ou bien sommes-nous nés pour vivre, pour vivre la vie le plus pleinement possible ? Mon expérience de cette guerre a été rude et difficile. Mais tout ça a fait que j'ai mûri et j'ai grandi avant mon âge, que je vois les choses d'une perspective différente.Je travaille dans le centre Don Bosco à Alep. Notre centre reçoit plus de 700 jeunes hommes et femmes qui s’y rendent en espérant de voir un sourire ou entendre un mot d'encouragement. Ils recherchent aussi quelque chose qui manque dans leurs vies : de vrais soins humanitaires. Mais il est très difficile pour moi de donner de la joie et de la foi aux autres quand moi-même je manque de ces choses dans ma vie.A travers ma maigre expérience de vie, j'ai appris que ma foi en Jésus Christ l'emporte sur les circonstances de la vie. La vérité n'est pas conditionnée par une vie en paix, exempté de souffrance. De plus en plus je crois que Dieu existe malgré toute notre douleur. Je crois que parfois, à travers notre douleur, Il nous enseigne le vrai sens de l'amour. Ma foi en Jésus Christ est la raison de ma joie et de mon espoir. Personne ne sera jamais capable de me voler cette vraie joie.Je vous remercie tous et je vous demande sincèrement de prier pour mon pays bien-aimé, la Syrie.Trad. : Alicja Slowik
En ce mois de juin, le Pape nous invite à prier pour grandir dans la compassion aÌ l’eìgard du monde, pour que chacun d'entre nous trouve la consolation dans une relation personnelle avec Jésus et apprenne, à partir de son Cœur, à avoir de la compassion pour le monde.
« Le jour où […] le Seigneur Jésus-Christ, glorifié par son ascension au ciel après sa résurrection, a envoyé le Saint-Esprit, nous apparaît comme un jour heureux » (St Augustin, Discours 271, 1). Et aujourd’hui encore, ce qui s’est passé au Cénacle revit
Le pape Léon XIII est sur le point de redevenir un nom familier, maintenant que son dernier successeur a pris son nom. Une recherche rapide sur Google Trends révèle que le terme de recherche « Léon XIII » a atteint le sommet de sa popularité le 8 mai, jour de l'élection du pape Léon XIV.
Le pape Léon XIV ! La réalité pleine d'espérance d'un nouveau Souverain Pontife commence à s'installer. Plus je le vois, plus je l'entends parler (même dans sa langue maternelle, l'anglais !), et plus je lis son nom, plus cette nouvelle ère de la vie de l'Église me semble familière.
Le mercredi 16 mai 2025, le pape Léon XIV s'est adressé aux membres du corps diplomatique accrédités auprès du Saint-Siège. Son discours réaffirme l'engagement du Saint-Siège à poursuivre la paix, la justice et la vérité dans son activité diplomatique,