« L'amour dans les petites choses. C'est souvent le seul amour possible. Je n'ai jamais eu l'occasion de sauter dans une rivière pour sauver un homme qui se noyait ; on m'a très souvent demandé de prêter quelque chose, d'écrire des lettres, de donner des instructions simples et faciles. Je n'ai jamais rencontré de chien enragé ; j'ai plutôt rencontré des mouches et des moustiques irritants. Je n'ai jamais eu de persécuteurs qui m'ont battu, mais beaucoup de gens me dérangent en faisant du bruit dans la rue, en mettant le volume de la télévision trop haut ou malheureusement en faisant du bruit en buvant la soupe. Aider, être compréhensif, rester calme et souriant (autant que possible) dans de telles occasions, c'est aimer concrètement son prochain sans rhétorique » (Lettre à Sainte Thérèse de Lisieux dans son livre intitulé Illustrissimi).Jean-Paul Ier – le pape de la lumière simple – offrira quatre enseignements au cours du mois qu'il passera comme pasteur de l'Église universelle. Il a basé ses enseignements sur les trois « lampes de sanctification » mises en évidence par son prédécesseur saint Jean XXIII : la foi, l'espérance et la charité. Il utilisait des exemples familiers à tous pour parler de la foi d'une manière qui résonnait avec la vie quotidienne. Catéchiste dans l'âme, Jean-Paul Ier invitait les enfants à monter sur sa chaise lors de ses interventions publiques, afin d'être proche des gens et de parler comme s'il conversait avec eux. En une occasion, il a demandé avec tendresse à un garçon : « Quand tu étais jeune, qui s'est occupé de toi quand tu étais malade ? Qui t'a donné de la soupe chaude ou des médicaments quand tu ne te sentais pas bien ? » Il a ensuite souligné combien de personnes âgées sont isolées et seules : « Après, tu grandis, et ta mère devient vieille ; tu deviens un beau monsieur, et ta mère sera au lit, malade. Eh bien, qui apportera à ta mère un peu de lait et un médicament ? » Et le garçon répondit : « Mes frères et moi ». En Italie, Jean-Paul Ier est connu comme le « pape souriant » ou le « sourire de Dieu ». Au moment de son décès, le cardinal Ratzinger (aujourd'hui Benoît XVI) a déclaré que son « sourire a conquis l'attention et le regard du monde » :
« Ce sourire n'était pas un masque, derrière lequel une personne peut se cacher, ni un geste étudié pour obtenir quelque chose, mais l'expression, inconsciente et naturelle d'une âme transparente et lumineuse jusqu'au plus profond d'elle-même. Oui, il ne s'agit pas d'un don reçu de la nature, mais de quelque chose d'acquis de Jésus-Christ, vivant à un niveau toujours plus profond » (Homélie de la messe à la mémoire de Jean-Paul Ier célébrée dans la cathédrale de Munich, 6 octobre 1978).Le sourire qui a illuminé le visage de Jean-Paul Ier est le signe que le partage de notre foi peut passer par les canaux les plus simples pour atteindre les autres. Ne sous-estimons pas l'impact que notre humble joie peut avoir sur ceux qui nous entourent. Jean-Paul Ier nous rappelle que la joie simple de l'évangélisation commence dans les petites choses, comme le fait de sourire aux personnes que nous croisons au cours de notre journée. Un simple sourire peut ouvrir la porte du cœur. Comme Jean Paul Ier, nos sourires ne sont pas des signes d'un vague optimisme. Ils révèlent plutôt sur nos visages ce qui se trouve au fond de nos cœurs : la chaleureuse lumière de l'amour tendre de Dieu qu'il nous appelle à partager avec le monde. La flamme de cette lampe qui brûle dans le cœur de Jean-Paul Ier est un météore dont l'éclat illumine encore la face de la terre. Certes, son pontificat n'a peut-être duré que le temps d'un sourire, mais son humble joie a le pouvoir de nous inspirer alors que nous partageons le tendre amour de Dieu avec le monde, aujourd'hui et pour les générations à venir. Alors que nous célébrons Jean Paul Ier, réfléchissons aux paroles du cardinal Ratzinger de l'époque :
« Le temps s'est transformé. Par l'action du Seigneur, il est devenu l'histoire de Dieu, des hommes qui procèdent de cette histoire et qui nous accompagnent, nous consolent, nous guident, sont des symboles d'espérance et de foi. Le temps n'est plus le filet de la mort, mais la main tendue de la miséricorde de Dieu, qui nous soutient et nous cherche. Ses saints sont les colonnes de lumière qui nous montrent le chemin, le transformant certainement en voie de salut alors que nous traversons les ténèbres de la terre. Désormais, lui aussi [Jean-Paul Ier] appartiendra à cette lumière. Celui qui ne nous a été donné que pour 33 jours ; de lui, cependant, brille une lumière qui ne peut plus nous être enlevée. C'est pour cela que nous voulons remercier le Seigneur de tout cœur. Amen. » (Homélie de la messe à la mémoire de Jean-Paul Ier célébrée dans la cathédrale de Munich, le 6 octobre 1978).Bienheureux Jean-Paul Ier, priez pour que nous soyons le sourire de Dieu au milieu des joies et des défis de notre monde aujourd’hui. (Image : Jean-Paul Ier sur Wikimedia Commons)
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