« Vous avez peur d’être submergés par des vagues d’immigrés mais vous ne faites pas d’enfants donc de quoi vous plaignez-vous ? ». « Vous regardez avec un regard mélangé de haine et d’envie ces gens qui n’hésitent pas à se faire sauter pour leur religion et vous passez votre temps à cracher sur vos propres traditions religieuses alors de quoi vous plaignez-vous ? Balayez un petit peu devant votre porte au lieu de démoniser votre ennemi. Essayez de voir s’il n’y aurait peut-être pas des raisons de vous mépriser ? ».Pour finir sur une note plus positive, à travers tout cela qu’elle est votre espérance ? Je crois que vous avez tout à fait raison de parler d’espérance puisque c’est une vertu théologale qu’il ne faut pas confondre avec l’espoir et encore moins avec, comme le disait Bernanos, ce que « les imbéciles heureux appellent l’optimisme » (Les grands cimetières sous la lune, 1938). Ce que l’on peut peut-être attendre serait une prise de conscience de l’Occident, une manière de se «dessaouler» si je puis dire face, d’une part, aux problèmes internes qu’il connaît (je viens d’en nommer au moins deux) et puis, d’autre part, face à ce qu’est l’Islam, ce qu’est sa prétention, son message, son appel. C’est d’ailleurs un des sens de la lettre « D » qui commence le mot « DAECH ». Ce n’est pas simplement « Daoula » qui signifie « État » mais c’est aussi « Dawa » qui signifie « mission ». Qu’est-ce que l’Islam propose vraiment ? Comment il se comprend vraiment lui-même ? Là où il est bien conscient de lui-même, là où il n’est pas simplement comme une vague culture ou de vagues mœurs ou de vagues habitudes d'une part. D’autre part, qu’est-ce que c’est vraiment que l’Occident ? Est-ce que c’est seulement le « fastfood » ? Est-ce que c’est seulement la musique rock ? Est-ce que c’est seulement la libéralisation des mœurs et tout ce que cela entraîne ? Est-ce que ce n’est que cela ? Ou est-ce que l’Occident n’aurait pas des sources plus profondes auxquelles il ne serait peut-être pas impossible de retourner et d’y puiser.
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Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis parle du récent rapport de l'Aide à l'Église en Détresse intitulé "Entendez ses pleurs: L'enlèvement, la conversion forcée et la victimisation sexuelle des femmes et filles chrétiennes" avec la directrice d'AED-Canada, Marie-Claude Lalonde. Sont notamment abordés les thèmes de la persécution des chrétiens dans le monde, le Mercredi Rouge, la mission de l'Aide à l'Église en détresse et des différents moyens pour s'impliquer pour le respect de la dignité et droits des femmes et filles en 2021. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
Cette semaine à Parrêsia, Francis Denis s'entretient de la théologie du corps de saint Jean-Paul II avec l'auteur du livre "Tu es don: la théologie du corps pour les jeunes" Alex Deschênes. Sont notamment abordés les thèmes de jeunesse, de la théologie, de la sexualité, de la dignité humaine, de la spiritualité ainsi que de la nécessité de la Grâce dans l'agir chrétien. Tout cela et bien plus sur Parrêsia, votre balado qui prend le temps de penser.
Lundi dernier 9 août 2021, était retrouvé mort le père Olivier Maire s.m.m. dans son couvent de Saint-Laurent-sur-Sèvre. Ce prêtre régulier de l’Ordre des missionnaires Montfortains a été assassiné par un homme reconnu comme fortement perturbé et dont les antécédents (il s’était avoué responsable de l’incendie criminel de la cathédrale de Nantes) lassaient présager le pire. Sans entrer dans le débat sur les éventuelles fautes ou erreurs de jugement des autorités impliquées, il est opportun de réfléchir sur la figure et les motivations du père Olivier Maire s.m.m. qui en font désormais un exemple pour nous tous.
Hier soir, mercredi 7 juillet 2021, le Canadien de Montréal perdait la finale de la coupe Stanley contre le Lightning de Tampa Bay. Alors que, pour les vainqueurs, cet événement était l’occasion de réjouissances et de célébrations, on comprend que les perdants et leurs partisans ont ressenti les émotions inverses. Comment faire en sorte que, pour les uns et les autres, cet engouement demeure à l’intérieur du cadre de cet « esprit sportif » qui rend l’expérience agréable ? Quelles sont les conditions qui font du sport une activité au service du développement humain ? L’actualité de cette semaine nous invite à nous pencher sur la question.