Chers amis, je voudrais être clair avec vous qui êtes allergiques aux mensonges et aux paroles creuses : il y a de la place pour tout le monde dans l'Église, pour tout le monde ! Personne n'est inutile, personne n'est superflu, il y a de la place pour tout le monde. Tel que nous sommes, tout le monde. Et Jésus le dit clairement quand il envoie les apôtres inviter au banquet de cet homme qui l’avait préparé, il dit :
« Allez chercher tout le monde, jeunes et vieux, bien portants et malades, justes et pécheurs : tous, tous, tous
». Dans l'Église, il y a de la place pour tous.
« Père, mais je suis un misérable..., je suis une misérable, y a-t-il de la place pour moi?
» Il y a de la place pour tout le monde ! Tous ensemble, chacun dans sa langue, répétez avec moi :
« Tous, tous, tous !
». [ils répètent] On n’entend pas, encore !
« Tous, tous, tous !
» Et c'est cela l'Église, la Mère de tous. Il y a de la place pour tous. Le Seigneur ne montre pas du doigt, mais il ouvre ses bras. Cela nous fait penser : le Seigneur ne sait pas faire ceci [montrer du doigt], mais il sait faire cela [étreindre], il nous étreint tous.
Jésus nous le montre sur la croix, en ouvrant si grand les bras au point d’être crucifié et de mourir pour nous. Jésus ne ferme jamais la porte, jamais, mais il t’invite à entrer :
« entre et vois
». Jésus te reçoit, Jésus accueille. En ces jours, que chacun d’entre nous transmette le message d'amour de Jésus :
« Dieu t'aime, Dieu t'appelle
». Comme c’est beau ! Dieu m’aime, Dieu m’appelle, il veut que je sois près de Lui.
Vous ce soir, vous m'avez posé aussi des questions, beaucoup de questions. Ne vous lassez jamais de poser des questions ! c'est bien, c'est même souvent mieux que de donner des réponses, parce que celui qui pose des questions reste
« inquiet
», et l'inquiétude est le meilleur remède contre l'habitude, contre cette normalité plate qui anesthésie l'âme. Chacun de nous porte en lui ses propres inquiétudes. Portons ces inquiétudes et portons-les dans le dialogue entre nous, portons-les quand nous prions devant Dieu. Ces questions qui deviennent des réponses avec la vie, nous n'avons qu'à les attendre. Il y a une chose très intéressante : Dieu aime par surprise, ce n'est pas programmé. L'amour de Dieu est surprise. Il surprend toujours, il nous tient toujours éveillés et nous surprend.
Chers garçons et filles, je vous invite à penser à cette chose si belle : Dieu nous aime, Dieu nous aime tels que nous sommes, et non pas tels que nous voudrions être ou tels que la société voudrait que nous soyons : tels que nous sommes. Il nous aime avec les défauts que nous avons, avec les limites que nous avons et avec le désir que nous avons d'avancer dans la vie. C'est ainsi que Dieu nous appelle. Ayez confiance parce que Dieu est Père, et il est un Père qui nous aime, un Père qui nous veut du bien. Ce n’est pas très facile, et c’est pourquoi nous avons une grande aide avec la Mère du Seigneur, qui est aussi notre Mère. Elle est notre Mère. Je voulais seulement vous dire cela. N’ayez pas peur, ayez du courage, allez de l’avant, en sachant que nous sommes protégés par l’amour de Dieu. Dieu nous aime. Disons-le ensemble, tous :
« Dieu nous aime
». Plus fort, que je n’entends pas! [ils répètent] On n’entend pas ici... [ils répètent] Merci!